Une bergerie ? Une vache ?? Et pourquoi pas un cochon ???
Petit briefing d'avant départ pour les 19 cyclistes présents dans le jardin de l'Espace Sainte Anne.
Après avoir traversé les jardins, nous sortons par l'arrière et, privilège des cyclistes, nous empruntons en toute légalité le double sens cyclable nous permettant de revenir vers la rue de Kérampont.
L'automobiliste rue de Kérampont n'avait l'air ni surpris, ni énervé de voir une armada de cyclistes en contresens. Avait t'il déjà remarqué que la rue était en sens interdit sauf pour les vélos ou bien, en cette période "gilet jaune", lui avons nous fait peur par notre accoutrement ?
Après un double sens cyclable, une rue piétonne ! Et pourquoi pas ? Les vélos y sont autorisés à condition de rouler au pas. De toute façon, dans la montée nous ne risquions pas l'excès de vitesse ! Nous devons aussi laisser la priorité aux piétons... mais ils étaient encore rares en ce matin un peu gris.
Passage derrière les halles avant d'aller rejoindre la vallée de Kérambellec qui nous permettra de monter en douceur jusqu'au "plateau".
Nous arrivons à la ferme, au tout début de la route de Pleumeur après la "patte d'oie".
La fermière, Ana-Gaëlle nous emmène vers le premier bâtiment.
On nous avait parlé d'une bergerie, mais ce sont là des vaches ? Des Aubrac, même ! C'est quoi cette entourloupe ?
Le jeune couple a repris la ferme il y a 3 ans, convertie au bio. Ils sont connus pour leurs produits au lait de brebis (fromages, yaourts...) qu'ils vendent sur les marchés (Pleumeur, Trégastel, Perros) ou localement, mais ils élèvent aussi des veaux et des cochons, que nous ne verrons pas car ils sont un peu loin dans un champs.
Ne sont-elles pas belles ces dames avec leurs grandes cornes et leurs yeux maquillés ?
Et cette demoiselle ? Très curieuse, elle s'est approchée, approchée... et c'est elle qui figure sur la première photo de ce billet, sans zoom ni recadrage. Heureusement le téléphone a échappé à la grande léchouille qui se préparait.
Et voici Loulou, le taureau sympa qui aime bien qu'on le gratouille... et qui déprime s'il se retrouve tout seul. On serait tenter d'aller lui tapoter le crâne en disant "ça c'est un bon taureau ça madame", mais c'était vivement déconseillé car avec la taille des cornes et la tonne que pèse monsieur, il faut faire attention, il pourrait vite nous blesser sans le vouloir.
Et nous voici dans la bergerie proprement dite, entièrement réalisée en auto-construction par Paul et son père. Plusieurs agneaux sont nés depuis deux jours.
Pendant la période hivernale, pour respecter le rythme naturel des animaux, il n'y a pas de production de lait, donc ni yaourt ni fromage frais. Mais nous pouvons quand même acheter de la tomme. Nous ne nous en privons pas et elle est délicieuse.
Le grand espace de la bergerie. Il y aura plus de 120 brebis cette année. La salle de traite est juste à côté.
Pas encore 24h, ce petit est encore malhabile sur ses grandes pattes.
Pour en savoir plus sur la ferme, ses produits, les horaires et lieux de vente, son histoire... consulter leur site web. Si vous souhaitez retrouver l'itinéraire suivi, voici la carte et le GPX.
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