Dans le cadre des journées du patrimoine, l'Office de Tourisme Communautaire organisait une visite guidée des anciens moulins à papier de la vallée du Léguer du côté de Belle Isle en Terre et Plounévez-Moëdec. Trégor Bicyclette avait été sollicité pour accompagner le groupe de cyclistes, dont une bonne partie étaient équipés de Vélos à Assistance Electrique Vélek'Tro.
Une cinquantaine de personnes sont présentes.
Une vingtaine de papeteries s'étaient installées dans les vallées pour profiter de la puissance motrice des eaux du Gouic, du Guer et, plus en aval, du Léguer. La forte implantation de papeteries en Bretagne, mais aussi en Auvergne et dans d'autres régions au sous-sol granitique s'explique par la présence d'une eau non calcaire, un atout important pour le bon fonctionnement des machines. Sur ce site, fermé en 1965 travaillaient, voire vivaient, jusque 300 personnes.
Briefing de sécurité avant le départ. Avec le nombre de participants nous faisons 3 groupes.
Une longue côte au départ. Il y a ceux qui ont un Vélo à Assistance Electrique, dont on entend bourdonner le moteur, et les autres dont on entend... le souffle !
Embouteillage ! On va essayer de ne pas mélanger les groupes dès le départ. De toute façon, il fait beau, nous ne sommes pas pressés et cette petite route champêtre au milieu des champs est très agréable.
Sites des anciennes papeteries Alexandre. Jusqu'au début des années 1980, on y fabriquait du carton.
L'ancien propriétaire nous explique comment fonctionnait la papeterie. Le carton a servi à faire des isolants thermiques et phoniques pour le bâtiment et l'automobile, a servi de thibaude aux débuts du Linoléum, et a même été utilisé dans des semelles de chaussures.
Les bâtiments ont été rasés et il ne reste que quelques traces, comme ici l'ancien bief d'alimentation en eau. Heureusement que nous avons encore des témoignages pour comprendre ce qu'était ce site.
Un peu plus haut, dans le jardin du propriétaire, il reste ce système de meules qui servait à réduire les chiffons en charpie.
Au travers des explications, on voit bien qu'à l'époque tout se recyclait : les plus beaux tissus récupérés étaient lavés et revendus sur les marchés, d'autres devenaient des chiffons à poussière et le reste était transformé en carton.
Sous les ronces on distingue encore une des turbines qui alimentait la papeterie.
Retour, toujours par les petites routes.
Au centre-ville de Belle Isle, sur le site d'une autre ancienne papeterie, la guide nous explique comment, petit à petit, la rivière est remise en état en installant des échelles à poissons ou en supprimant les retenues artificielles.
Un projet de longue haleine car la rivière est classée depuis 1920 déjà !
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